Le souveniriste

L’inspiration

18 avril 2013

Tant qu’il ne s’agit que de lire sur nos pages électroniques; page web ou bien courriel, jusque-là c’est simple et classique. Même de placer l’accent, la ponctuation et les espaces c’est encore là un jeu d’enfant . Mais quant la muse est un peu lasse c’est une toute autre paire de manches.

Écrivains de la feuille blanche ! Nos pages sont des plages où s’étalent, folles ou sages, nos idées vagues et nos voeux, nos craintes et nos rêves bleus, rêves en couleur.

Ces rêves mosaïques naviguent dans la nuit sous un ciel de lit convivial jusqu’au réveil matinal. Comme des bulles de savon ils crèvent à l’aube et s’en vont.

Alors s’ouvre devant nous le livre                                                                                                 D’un jour nouveau que l’on va vivre                                                                                             Éperdument, mieux qu’un roman.

Rêve et réveil

18 avril 2013

Dans la grande noirceur d’une nuit boréale,*de furtives lueurs y peignaient une toile.
Les roses* délicats, les orange-brûlé et les vert-espérance ondoyaient*au-dessus d’un immense silence.
Quittant la taïga vers les foules urbaines, chemin faisant à travers bois* et plaines, je gardais en mémoire le lumineux tableau, présage d’un avenir* bien plus clair et plus beau.
Tout au long de ma route des lutins et des elfes* murmuraient dans mon dos.
D’abord souffle léger, un soupir, un zéphyr*, puis prenant son élan augmentait crescendo*.
De rumeur en clameur il s’amplifiait encore pour s’épanouir* enfin dans un chant unanime, hymne à la liberté qu’il fait bon propager, qu’il fait bon partager*.

Nature et Paix

18 avril 2013

Des rapaces voraces, aux serres impitoyables,
Survolent les troupeaux dans les verts*pâturages.
Leurs yeux perçants et leurs becs acérés
Convoitent les agneaux, prêts à les dépecer.

Inspirés* que nous sommes à fêter la parole*
Pour savourer* ensemble,*au fil* des jours, l’espoir*
Qu’un fragile équilibre* ne sera pas brisé.

Poètes reprenez vos plumes (ou vos claviers*)
Et chantez-nous plutôt le bruissement des ailes*
De ces rares colombes qui planent sur le monde

Conte du XXI e siècle

16 avril 2013

Tels des séquoïas géants, deux arbres* arrogants qui défiant le ciel, absorbaient toute la lumière*en maintenant dans l’ombre son environnement.
Ils ne cessaient de tendre* leurs sournoises racines vers les quatre horizons,*
semant partout déserts, désolation, famines.
S’il est vrai que le serpent se retourne vers le pied qui l’écrase puis le mord, il n’est pas surprenant que du lointain Orient où règne le Turc et le Maure,
certains oiseaux magiques* soient venus se jucher en leurs branches perfides
et ronger jusqu’au coeur leurs troncs prétentieux.
Un matin de septembre tout à coup ils éclatent, dans un rythme* infernal se mettent à descendre. Ce sort leur fut fatal, ils finirent en cendre.
Des millions de regards* avec curiosité* se tournèrent pour voir s’allumer ces chandelles jumelles et fondre leur superbe au pied de la cité.
De mémoire* humaine jamais on ne vit vengeance mieux réussie.
Si la chose vous semble morose, gardez quand même le sourire.*
Voici ce que je propose: semons des roses en souvenir.
Au lieu de ces fûts gigantesques, plantons des arbustes modestes, ceux de la Paix dans chaque ville. Ce geste serait plus utile!

Ainsi soit-il, ainsi soit-il.

Le bourlingueur

16 avril 2013

J’avais imaginé*de parcourir la terre, du Gabon au Japon, guidé par mon étoile*
Et ce désir très vif,*étincelle* éphémère, devint réalité quand je larguai les voiles.
Les ayant déployées,*comme l’oiseau ses ailes, avec volupté*j’explorai les merveilles*d’exotiques contrées, d’odyssée,*d’aventures.
Maintenant je prends avec un brin d’humour* cette vie qui fut dure.
Et l’ancre enfin jetée sur une terre franche, dans une robe bleue ornée de fleurs blanches un doux* sourire d’accueil m’attend avec un bec.
Je compris que j’étais au Pays du Québec.

…ALLER

27 janvier 2013

Aller vers le vert vérité.
Aller voir plus loin, plus haut, plus sain, plus beau.
Aller voir de quoi a l’air l’air d’ailleurs.
Devenir chercheurs d’hors du commun.

Aller quérir le bois franc, l’eau pure et sûre,
Le blé dur, le froment qui ne ment,
Le pain levé matin, doré à point sur la plaque des forges.

Aller explorer les sentes parallèles, y tremper l’acier des pieds
Dans la poudrerie tonifiante.

Aller ressourcer la cellule initiale motrice des pensées
Neurotransmisent sur pages désencrées.

Aller désoperculer l’alvéole rose monoxidée
En l’imbibant des parfums d’iris versicolores
Aux berges des lacs Laurentiens.

Aller s’instruire des hautes parlures en silence sylvestre.

Alors !

Quand s’ouvrira enfin un trou dans les nuages
Ecarquiller les yeux, les deux bras en prière,
Se laisser inonder de rayons x, y, épurateurs de vies usées.

FUIR

27 janvier 2013

Fuir la bête bétonville, vile ville aux cache-ciels
Tours de verre dépoli, impolies,miroirs aux alouettes
Où se cassent le bec des bécasses aux ailes brisées.

Fuir le centre-ville-marie consommée,
Centrale a tonique consumée.

Fuir le bidonville-bidon, fourmilière des quêteux, rovineux
Métropolitains aux démarches souterraines.

Fuir les rames de métro charroyeur de boulot-dodos
Dans les égouts des rêves et des espoirs.

Fuir les ciné-parcs des panurgiens moutons parqués
Broutant le navet hollywoodien et ruminant le maïs trans

Oh! fuir la banlieue-ville, marée noire des plages aux alluvions
fertiles convoitées des charognards développeurs tentaculaires
dans les pâturages zonés rural.

FUIR certes mais surtout
ALLER….

Notre Terre

27 janvier 2013

Ma dextre généreuse offre ostensiblement
Des fruits empoisonnés, poudre aux yeux des enfants.
Ma senestre insatiable puise en dessous de table
Les énergies fossiles,
Avoir hypothécable de ma progéniture.

Qui suis-je pour briser l’harmonie de Nature ?

Je suis soixante années empruntées à la glèbe
Je suis de grains de blé engrangés en ma chair,
De raisins fermentés coulant en mes artères,
Bulles d’air aspirées aux couches atmosphère
Et gouttes d’eau salées distillées de la mer.

Ma mère je m’accuse d’avoir bien trop péché
Dans les os décharnés de Dame Pauvreté.

Plus de dix mille fois au jeu de cache-cache
J’ai valsé et viré dans l’axe des deux pôles.
Mille fois j’ai revu l’astre rond dans l’Espace
Miroir de mon Étoile reflet blafard et pâle.

Étincelle égarée dans les années-lumière,
Grain de sable qui grince à la roue galaxique,
Particule perdue dans les années-poussière,
Dix-milliardième voix aux choeurs écologiques.

Qui suis-je pour briser l’harmonie de la TERRE.

Gîtes du passant

26 janvier 2013

Quand fatigués de vols et de pêches au grand large
Mouettes et goélands aiment à se poser,
À sable découvert, pour refaire leur plumage,
Semblent se reposer,
Lorsque les eaux sont calmes,Que le vent est tombé,
Le bec au creux de l’aile, les palmes au repos,
Attendent en troupeau
Que les forces reviennent, que remontent les eaux.

Puis quand le jour se lève, ils essayent leurs ailes
Pour reprendre le ciel et attaquer les flots
En un cycle éternel
Ainsi fait le routard qui vient chez vous ce soir!
&&&&&&&&&&

Roulent nos vies sur les routes du globe
Ainsi que dans les cieux les astres y dessinent des orbes.
Paupières lourdes et membres engourdis
Espèrent enfin le repas le repos,
Un oasis, un coin de paradis.

Soudain on le découvre au bout d’un chemin creux.
Des colombes de paix et même un angelot
Chantent la bienvenue et la saine amitié.

Derrière un vieux moulin éteint
Coulent de charmeuses eaux
Berceuses de nos sommeils et c’est déjà demain.
Au retour du soleil on a refait le plein.
On se sert les mains…….

Puis un jour on revient!

Mirage matinal

26 janvier 2013

Debout à la proue de mon île
Timonier d’un navire immobile
La marée qui déferle s’écartèle
Sur l’étrave de roc
Où se dorent des phoques.

Plus loin le regard scrute, entre deux bleus distincts,
une ligne imprécise que fatiguent la brume et la brise,
Départ vers nos imaginaires lointains.

Plus haut la voûte se disloque,
Des cumulus gris-bleu Processionnent majestueusement
Vers le lever du roi.

Soudain le magicien embrase,
En contre-plongée, les nuées avancées.
Les feux de la rampe dessinent, en hologramme,
Les fantômes des reines Mingan et Madeleine
Vêtues de pourpre et de rose à la dentelle d’or…
Et toi tu dors