Les Octos, les Nonagénaires qui arrivent au bout du rouleau,
N’auront pas le temps de tout faire quand sonnera la fin du boulot.
Bientôt le retour à la terre, les nuages le font en pluie.
Toutes les paroles en l’air tomberont aussi dans l’oubli.
Si je fais le retour à la terre c’est pas pour y planter des choux.
Sur la terre il y a tant de guerres qu’il vaut mieux aller voir dessous.
Je brouterai par la racine le pissenlit, le coquelicot.
Au diable la médecine, plus besoin de faire de vieux os.
De la vie les meilleurs moments seront des pages arrachées
Qui s’envole… voleront au vent pour se poser dans la tranchée.
Ceux à qui je laisse la place, quand j’aurai perdu l’goût du pain,
Rempileront et sur mes traces chanteront les beaux lendemains.